Le tour du lac Saint Jean en patins
Avant l' étape 1
9 Juillet 2009
Nous sommes arrivés le 7 juillet à l'aéroport de Montréal, et
après une journée de repos et une demi journée de route (Drummondville - Alma ), nous pensons avoir
récupéré du décalage horaire (-6h00)


L'accueil au gîte de la rivière Mistouk est très agréable, nos
hôtes étant en congé le jeudi après-midi, c'est Diane qui nous donne tous les
renseignements concernant la restauration du soir et de quoi préparer notre casse
croûte pour le lendemain.
En fait il y a un "dépanneur" et une épicerie au
hameau tout proche .
Ca y est, les courses sont faites, maintenant, préparons
nous.
J'ai beaucoup d'incertitudes quant à cette première étape car il nous
est impossible de prendre la portion de la véloroute passant par la pointe
Taillon.
C'est en effet 12 kms de gravelle ou brisure pierre,
revêtement impraticable en patin. J'avais donc envisagé de faire Alma - Sainte
Monique par la route 169, comme suggéré par "Marmalade" (membre de
Voyageforum.com.) dans un courriel décrivant le tour du Lac Saint Jean.
Il faut absolument lever le doute et s'assurer que le trajet
est faisable en patin, cela conditionne tout notre projet !!!
Nous décidons alors de
faire une petite
reconnaissance en voiture.
La route jusqu'à Saint
Henri de Taillon est en effet une route partagée et les cyclistes et patineurs
roulent sur un accotement asphalté. Après St Henri, l'accotement est toujours
suffisamment large pour patiner, voici un premier point rassurant, mais cette
portion n'est pas
signalée en tant que route partagée.
Durant cette reconnaissance en voiture nous n'avons vu que peu
de cyclistes et pas un seul patineur (nous verrons en fait notre premier
patineur qu'au cours de la troisième étape !!). Par contre l'accotement, sur
toute cette distance, semble bien encombré de gros graviers et cailloux. Il faut
dire que quasiment tous les accès aux maisons sont en graviers et débordent sur
la route.
Donc nous pensons que
ça va être la galère et le moral n'est pas au "top".
La nuit passe au son
de la circulation, le gîte étant au pied d'une petite côte, les ralentissements
et accélérations sont très audibles. Ce n'est pas fait pour me rassurer, surtout
quand on voit la taille des énormes camions Canadiens que nous allons devoir
côtoyer.
Comment allons-nous
être considérés ?
Les autorités
vont-elles nous laisser rouler sur l'accotement non signalé pour cyclistes?
Aurons-nous
suffisamment récupéré du décalage horaire au moment du départ ?
Autant de questions
qui empêchent de dormir ........
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